Pour savoir si une entreprise se porte bien ou présente des difficultés financières, il faut souvent se référer à sa Valeur ajoutée. Celle-ci est un bon indicateur économique qui aide à mesurer la capacité de création de richesse d’une entreprise. Pour déterminer la Valeur ajoutée, il faut procéder à un calcul qui repose sur la comptabilité ou la marche commerciale de la société. Retrouvez plus de détails dans cet article.
Qu’est-ce que la Valeur ajoutée ?
La VA ou Valeur ajoutée est une SIG (Solde Intermédiaire de Gestion) qui révèle le bénéfice brut qu’une société a créé. Autrement, il s’agit de la capacité d’une entreprise à générer de l’argent à travers son cycle de production. La VA est définie par l’INSEE comme étant « la valeur de la production diminuée de la consommation intermédiaire ». Il s’agit d’un ratio qui est représentatif de la différence qu’il peut avoir entre la valeur finale d’un article ou d’une prestation et le prix engagé dans le cadre de sa production.
Par ailleurs, la Valeur ajoutée ne considère pas l’ensemble du système économique de la société tel que le salaire des salariés, la rémunération des partenaires ou encore les taxes et impôts.
Comment se réalise le calcul de la Valeur ajoutée ?
Le calcul de la Valeur ajoutée peut se réaliser diversement, sur la base de la comptabilité de la société.
- Calcul direct sur la base de la comptabilité : VA = Comptes de produit de la classe 70,71 et 72 – compte de charge de la classe 60,61 et 62 ;
- Calcul de la VA sur la base de la marge commerciale : VA = Marge commerciale + Production – Consommation provenant des tiers ;
- Calcul de la VA à partir des soldes intermédiaires de gestion : ces soldes sont connus pour mettre en évidence de multiples indicateurs, y compris la valeur ajoutée à travers une décomposition de la formation des résultats de la société.
Pour mieux comprendre ces calculs, il faut savoir que la production de l’exercice équivaut aux sommes qu’on retrouve en comptabilité au niveau des comptes de classe 70, c’est-à-dire « Production vendue », 71, c’est-à-dire « Production stockée » et enfin 72, c’est-à-dire « Production immobilisée ». En ce qui concerne les consommations de l’exercice, elles équivalent aux sommes qu’on retrouve en comptabilité, au niveau des comptes de classe 61 et 62.
Quelle interprétation faire de la Valeur ajoutée ?
Une fois le calcul de Valeur ajoutée réalisé, il s’ensuit nécessairement l’interprétation du résultat obtenu. C’est ce point qui détermine les actions et propose des pistes en vue d’optimiser le développement de l’entreprise. Lorsque le résultat obtenu est faible, cela peut être dû simplement à une faiblesse au niveau des prix de vente qui sont peut-être trop bas. Il peut aussi s’agir de la somme de production qui est peut-être trop haute (cherté des matières premières par exemple).
Il faut comprendre que le risque d’un résultat négatif ou d’un résultat positif de la VA est toujours conséquent. Quand la Valeur ajoutée se trouve être faible, c’est-à-dire négative, la société est, la plupart du temps, directement impactée au niveau de son activité. On note alors :
- Un manque d’activité ;
- Une marge faible et très peu profitable ;
- Un taux de dépense conséquent, voire à perte.
Lorsque la Valeur ajoutée de la société présente un résultat positif, c’est-à-dire élevé, il s’agit d’une preuve de la bonne santé financière de l’entreprise. C’est le signe que la production génère de l’intérêt et de la richesse. L’entreprise se tient donc loin des difficultés financières et est en mesure de couvrir l’ensemble de ses dépenses.
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